dimanche 28 mars 2010

Une contribution de Dessais

Il faut gravir
La Réforme prend des coups. L’appel du printemps éclôt les révoltes. L’élan frémit et l’on veut prendre le sillage.
Qu’on ne touche pas à l’Ecole publique, avec toute la force du terme « public », est un formidable enjeu : un enseignement de qualité pour tous, et notamment les plus fragiles. Ce qui demande des heures et des professeurs qualifiés, c'est-à-dire qui possèdent leur matière. De même que le passé nourrit le présent, de même les connaissances profondes donnent chair vivante et muscles souples au savoir.
Mais l’Ecole publique a besoin d’être retouchée. Il est vrai qu’elle n’est pas satisfaisante : les plus fragiles n’y trouvent pas leur compte, les professeurs n’ont plus de voix autorisées, et les examens nient la qualité de l’enseignement.
Le refus d’une réforme mutilante s’impose. Sans concessions. La réflexion sur l’Ecole à laquelle on aspire, aussi. Sans concessions. Le temps de la légèreté, de la remise au lendemain, des émerveillements devant des souris et non des montagnes qui donnent l’idée de hauteur est plus que passé.

1 commentaire:

  1. Fénelon n'est pas à court d'idées mais reprend son souffle avant d'autres actions.

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