mercredi 10 mars 2010

Pour que les choses changent à la fin,une contribution de Dessais.

Pour que les choses changent à la fin
Pour le moment, le pas du boeuf sonne comme le sabot furieux du bison au galop fou. Oui, le gouvernement et le Recteur doivent nécessairement réviser leur projet : des profs, des heures et des enseignements variés sont les conditions pour que l’Ecole vive ; enseigner est un métier auquel il faut être formé, les disciplines sont nombreuses et les têtes veulent être bien faites. Chez nous, le Conseil pédagogique sera, c’est dit, pleinement pédagogique : tous les profs seront du et au conseil pour assurer ces conditions. Plus tard, dans la mesure, tous ensemble, gouvernement, Recteurs, Proviseurs, Professeurs, fédérations de Parents d’Elèves, nous réfléchissons à une Ecole exigeante, ouverte et modulable (tous les jeunes doivent trouver leur place dans l’Ecole) une Ecole-Ecole, pas seulement un lieu de vie, pas un dépôt, pas un terrain de fausse connivence avec la société, où les profs librement, sans pression, sans obstacle, sans timidité, en conscience et en convictions, exercent leur métier.
C’est cela une lutte complète, l’action urgente et forte, et la réflexion. Car si cette charge doit mener à la répétition du même (avec malgré tout moins de moyens) à quoi sert-il que le boeuf fasse claquer son sabot comme un bison qui court ?
Cependant pour le moment le sabot claque …

Dessais

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